Eh oui, ce soir mon article tarde un peu à sortir, mais je ne vous oublie pas, loin de là! Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et je vous en remercie!
Comme promis, je vais commencer par vous dévoiler deux de mes belles trouvailles aux soldes : de quoi remplir mon closet!
Comme je vous le disais ici, je suis allée samedi à un vide dressing de bloggeuses où j'ai fait une super affaire avec ce vernis de la marque Kure. Il s'agit d'une marque qui développe une ligne de vernis contenant un maximum de produits naturels. J'ai eu l'occasion de l'essayer juste avant Noël au Bon Marché où un stand était dédié à la marque et proposait une manucure pour une petite dizaine d'euros. Effectivement, ces vernis ne dessèchent pas les ongles, tiennent bien et ont une brillance qui dure. Cependant je n'en avais pas acheté à cause de leur prix : autour de 15€. Autant vous dire que quand j'ai vu celui-ci, de couleur violine, tout neuf pour 1€ au vide dressing, je me suis précipitée dessus!! Vous en auriez fait autant hein?!
J'ai également trouvé le même jour ce joli pull doudou doré soldé à -60% chez une marque que j'adore mais que je ne peux me permettre que soldée : "Des Petits Hauts". Ils sont très doués pour les petits détails qui font la différence!
Je dois avouer qu'il y a eu plusieurs tentatives, pas toutes concluantes (je suis un peu trop exigente), mais j'y suis enfin : un macaron original, et dans lequel on sent autant l'épaisseur du biscuit dans les coques que la ganache à l'intérieur.
Ayant vécu pas mal d'échec, je vais insister sur les points qui peuvent conduire à la catastrophe, en vous livrant mes astuces...
Par contre, s'agissant de pâtisserie, vous ne manquerez pas de remarquer la précision des pesées...!
Pour ces macarons (une quinzaine, soit 30 coques de petite taille) il vous faut :
Une petite précision sur les blancs d'oeufs vieillis : il est préférable, pour réussir à coup sûr, de sortir les blancs d'oeufs la veille et de les laisser à l'air libre avant de les monter en neige.
J'ai essayé ces coques avec de la poudre de noisette et non pas de la poudre d'amandes et il se trouve que le goût noisette ressort plutôt bien vous verrez :)
C'est parti!
1. Mélangez la poudre de noisette avec le sucre glace, et si besoin, mixez-les pour que le résultat soit le plus fin possible.
2. Passez le tout dans un tamis et réservez de côté.
Voici le fameux bec de perroquet qui indique que vos blancs sont bien fermes!
4. Mélangez maintenant les poudres aux blancs montés en meringue (avec le sucre donc). Pour cela utilisez une maryse (comme sur la photo) ou une feuille à macaroner si vous en avez une. Il faut toujours ramener de l'extérieur vers l'intérieur tout en faisant tourner le saladier d'un quart de tour à chaque mouvement.
Si vous voulez colorer vos coques, c'est le moment d'y ajouter quelques gouttes de colorant liquide, ou de colorant en poudre dilué dans un peu d'eau.
Pour ma part, j'ai choisi de laisser les coques avec leur couleur naturelle qui rappelle les tons pastels que j'associe à la noisette (oui, vous vous en rendrez compte, j'associe des couleurs à des objets, des goûts, des moments, vous vous y ferez hihi).
Le mélange final doit ressembler à cela :
5. C'est le moment délicat du remplissage de la poche à douille, et là, voici ma technique garantie anti-tâche!
Prenez un verre doseur et déposez-y la poche munie de sa douille puis rabattez les bords sur le haut du verre. Prenez bien soin de "plier" le côté" qui a la douille pour couper l'écoulement avant de remplir à la cuillère ou à la maryse:
6. Il ne reste qu'à déposer la préparation sur une feuille de papier sulfurisé ou sur une feuille de silicone et de laisser "croûter" pendant au moins 30 min dans une pièce bien sèche. C'est ce qui garantit la formation de la collerette tant attendue à la base des coques!
Si vous avez 2 plaque sà pâtisserie, laissez-en une dans le four pendant le préchauffage, et servez-vous vous de l'autre pour cette étape. Sinon, laissez votre unique plaque dans le four pendant le préchauffage à 160°C.
7. Une fois le temps de croûtage écoulé, faite cuire 15 mi à 150°C à mi hauteur (c'est létape qui sera à ajuster selon votre four, si la température n'est pas très précise ou fiable sur le votre, n'hésitez pas à monter un peu).
Vos coques sont prêtes quand la collerette s'est formée. Sortez-les alors du four, mais attendez un peu qu'ils refroidissent avant de les décoller.
"ATTENTION ASTUCE" : c'est en se trompant qu'on apprend, voici ce que j'ai enfin compris!
Après avoir eu une fournée de macarons d'aspect parfait mais crus à l'intérieur, j'ai réalisé qu'un aspect essentiel est que la feuille (papier ou silicone) sur laquelle sont déposées les coques crues soit parfaitement appliquée sur a plaque à pâtisserie. Dans mon cas, la feuille en silicone était 2mm trom grande pour la plaque et se soulevait à la cuisson d'où un intérieur cru. Un coup de ciseaux et la fournée suivante était parfaite!
Pour la ganache, qui n'en est pas une, laissez parler votre créativité!!
Pour cette recette je n'ai pas respecté une recette très académique puisque j'ai totalement inventé : j'ai mélangé une quantité (qui dépend de votre gourmandise) de confiture de lait avec l'équivalent des 2/3 de cette quantité de fromage type Philadelphia, rapide, efficace, et approuvé par mes goûteurs ;)
J'ai testé la même avec de la confiture de framboise au lieu de la confiture de lait, et ce n'est pas mal non plus!
J'attends d'ailleurs vos suggestions!
À vous de jouer!
On va bientôt s essayer au miamcaron à Gatineau !
RépondreSupprimerEn voilà une bonne nouvelle! Avec une touche de sirop d'érable j'espère ;)
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